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Le ventre est le centre de notre énergie

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Le ventre est le centre de notre énergie

par Marie Lebray

Il est la source de notre vitalité. Des soins que nous lui apportons dépend notre bien-être physique et psychique.

Pour les Japonais, le ventre est le siège du hara, l’énergie vitale ; les Chinois, eux, y situent l’un des trois centres énergétiques majeurs, le dantian inférieur ; et la tradition indienne du kundalini yoga y loge les trois premiers chakras, qui sont en lien avec notre identité, nos émotions et notre sexualité. Autant dire que notre souci exclusif du ventre plat et ferme est dérisoire…Dans notre culture du contrôle, du jeunisme et de l’indifférenciation sexuelle, la tonicité musculaire de cette zone autrefois dévolue à l’intime et à la maternité est le signe d’une féminité qui défie le temps et le genre, tout autant que la preuve d’un corps sain et performant. D’ailleurs, toutes les occasions de l’exhiber sont bonnes : jusque-là reléguée aux salles de sport, la brassière fait cette année son grand retour et le port du bikini « comme à 20 ans » est le Graal des quadragénaires. Massages, crèmes raffermissantes, liposuccions, régimes « localisés »… Ces armes de destruction massive du gras sont désormais utilisées tout au long de l’année en prévision du grand sacre de l’été. Tout cela renforce la rigidité d’une beauté normative et le taux de stress chez celles que l’âge ou la nature aident avec moins de générosité.

Le culte du zéro bourrelet n’épargne pas les hommes. Par chance, leur métabolisme favorise le destockage rapide des graisses dès la première restriction de gras, de sucre ou une visite à la salle de sport. Sans compter que leur taux de testostérone les protège davantage du gras. Mais pour eux aussi, en cas de surcharge pondérale, les graisses se localisent principalement sur le ventre.

Avant de lisser et de raffermir, conseille le docteur Denis Lamboley, spécialiste des médecines intégratives et auteur de « Bien respirer pour bien vivre » (Marabout, 2013), il faut se souvenir que « Il est directement en lien avec nos émotions, notamment le stress qui entraîne des perturbations immédiates de la digestion et de l’élimination des toxines. Notre ventre est une zone privilégiée d’écoute de notre être tout entier ».

Spécialiste de la yoga-thérapie, le docteur Lionel Coudron a la même approche « corps-esprit » : « Ce n’est pas pour rien si l’on dit qu’il est notre “deuxième cerveau” : le tube digestif produit 90 % de la sérotonine de notre corps, familièrement appelée la “molécule du bonheur”. Et une dysfonction du tube digestif caractérisée par des ballonnements, des troubles du transit, peut aussi bien révéler des troubles généraux que des troubles émotionnels. »

C’est un cercle vicieux car l’état de stress, qui touche la plupart d’entre nous, conduit à privilégier une alimentation de réconfort, riche en gras et en sucre, qui se transforme en graisse et se stocke sur l’abdomen. Pour avoir un ventre plat et en bonne santé, notre alimentation devrait comprendre des aliments riches en fibres (légumineuses, céréales, fruits secs, fruits rouges, pain semi-complet plus facile à digérer que le pain complet), de l’eau riche en magnésium antistress (type Hépar ou Contrex), de bonnes graisses (huile d’olive, de colza, poissons gras) et réserver un statut d’exception aux excitants (café, alcool), sucreries et mauvaises graisses (beurre, viande rouge, fromage).

Si notre bien-être dépend de notre ventre, encore faut-il pouvoir décoder les messages que celui-ci nous envoie. « C’est le lieu de somatisations le plus fréquent, affirme Anne-Marie Filliozat, thérapeute psychosomaticienne. Se mettre à son écoute commence par cesser de se dire systématiquement que l’on a mangé quelque chose qui n’est pas bien passé ou bien d’incriminer une mauvaise hygiène alimentaire au lieu de se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui, émotionnellement, n’est pas passé ? Ou bien : pourquoi ai-je besoin de me réconforter avec de la nourriture que j’ai du mal à digérer ou à éliminer ? Très souvent, en se livrant à une introspection, on va se trouver confronté à de la colère, de la tristesse ou de la peur. »

Pour Anne-Marie Filliozat, il est également essentiel de retrouver le contact physique avec son ventre. « Les femmes ont souvent une relation violente avec lui, elles l’ignorent ou le maltraitent alors qu’il faudrait le masser avec douceur, lui parler, pour installer avec lui une relation de tranquillité et de tendresse. Plus on le masse – on peut le faire avec des produits minceur ou raffermissants – mieux on s’en occupe, plus son aspect va s’améliorer et mieux on va se sentir. On peut aussi se faire masser, c’est très bon pour l’estime de soi. » A condition, bien entendu, que le praticien ait une approche sensible et empathique et que l’on se sente à l’aise sous ses mains.

Gregorio Manzur est enseignant en taï-chi et en qi gong. Pour lui, prendre soin de son ventre revient à prendre soin de son énergie vitale, le qi, qui dépend en grande partie d’une bonne respiration. Pour cela, il conseille de prendre un peu de temps tous les matins pour s’y consacrer. « Debout, les bras le long du corps, on les monte ensuite en les ouvrant vers le ciel et en inspirant ; puis on redescend les bras derrière le dos en expirant et en prolongeant l’expir avec le son “hé” comme s’il passait sous la langue. » Gregorio Manzur assure qu’effectué dix fois chaque matin, cet exercice purifie et renforce notre énergie vitale. Et allège durablement notre ventre.

Entretenir son énergie vitale peut aussi aller de pair avec une pratique qui le tonifie. C’est le cas de l’exercice de yoga uddiyana bandha que préconise le docteur Lionel Coudron.« Allongé sur le sol, les jambes pliées et les pieds posés bien à plat, on inspire et expire profondément. Puis on ouvre largement la cage thoracique sans prendre d’air, ce qui entraîne le ventre sous les côtes. » Ce mouvement qui consiste à « avaler » sollicite de manière énergique les muscles striés (les muscles volontaires), permettant un massage des organes et une meilleure circulation de l’énergie, en plus de raffermir en douceur la zone abdominale. C’est la preuve que l’on peut à la fois s’occuper de son corps et de son esprit.

SOURCE : https://www.cles.com/

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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