Non. On n’a pas à tout supporter. La patience a ses limites, et la vie n’est pas faite pour être subie mais vécue.
» Je n’ai plus de patience pour certaines personnes – non pas parce que je suis devenue arrogante, mais parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je refuse de perdre une seconde de plus avec ce qui me blesse ou me déplaît. » – Meryl Streep
J’ai longtemps chercher à faire plaisir aux autres. J’aimais rendre les gens heureux, parfois même au détriment de mon propre bien-être. C’était à la fois ma plus belle qualité, et ma plus grande faiblesse. J’ai trop souvent donné le bénéfice du doute aux autres, cru au potentiel plutôt qu’à la réalité. Et mon cœur a été brisé plus d’une fois en essayant d’apporter de la lumière là où l’on éteignait la mienne.
Mais aujourd’hui, je sens un changement profond. Ce n’est pas une crise, c’est une transformation. J’ai l’impression de me libérer des vêtements du passé, de certaines choses que j’ai accepté, validé. Laisser tout cela derrière moi me permet de redécouvrir une version de moi-même que j’ignorais depuis longtemps.
Je réalise que je n’ai pas besoin de l’approbation des autres pour exister. Que le monde ne tourne pas autour de moi, et que la vie ne m’en voulera pas si je commence à dire non. Que je ne suis pas obligé de plaire pour mériter l’amour. Que ma valeur ne se mesure pas au nombre de likes, ou de commentaires sur les réseaux sociaux. Et franchement, ça fait du bien!
Je n’ai plus le temps de me comparer aux autres. Plus le temps d’envier la vie des autres ni de scruter la mienne sous l’œil du jugement extérieur. Je ne veux plus vivre à travers les attentes d’un monde qui ne connaît rien de mes douleurs, de mes rêves, de tout ce que j’ai traversé;
Je ne suis peut-être pas parfaite, mais je suis moi. Et c’est enfin suffisant.
J’ai arrêté de me justifier, de me brader, de me rabaisser. Ceux qui veulent m’aimer, qu’ils le fassent pour ce que je suis, pas pour ce que je prétends être.
Je n’ai plus de patience pour les prises de tête, pour les mensonges camouflés sous des sourires, pour les relations toxiques où je dois constamment me demander si je suis assez bien. J’ai appris à reconnaître la manipulation à distance. Je n’ouvre plus ma porte aux tempêtes.
Désormais, je choisis les relations simples, vraies, humaines. Je protège mon énergie comme un trésor, parce que j’en ai trop gaspillé à vouloir réparer ce qui ne pouvait être sauvé. J’ai compris que certaines personnes ne changent pas, et que ce n’est pas mon rôle de me sacrifier pour qu’elles le fassent.
Ma famille, mes amis sincères, ceux qui m’aiment pour de vrai: ce sont eux mes priorités.
Ce sont eux que je choisis de chérir. Parce qu’au fond, l’Amour reste ce qu’il y a de plus précieux.
Je ne m’inquiète plus du futur. Ce qui doit arriver arrivera, et je saurai y faire face comme je l’ai toujours fait. J’ai survécu à mes tempêtes, j’ai tenu bon. J’ai pleuré, hurlé. Mais je me suis relevée. Encore. Et encore.
Aujourd’hui, je ne fais plus semblant. Je n’ai plus peur de mes larmes. Je n’ai plus honte de dire que ça ne va pas. Je n’ai plus envie de paraître forte, juste pour que les autres soient à l’aise. Parce que c’est aussi ça, être forte: avoir le courage de dire les choses.
Et surtout, je ne me contenterai plus jamais de » l’à-peu-près « . J’ai trop aimé ceux qui ne savaient pas aimer. J’ai trop donné à ceux qui ne faisaient que prendre. Cette fois, j’opte pour la sincérité. Pas la perfection, mais le vrai.
Je suis maître de moi-même, enfin. Ce n’est pas un hasard, c’est le fruit d’un long combat intérieur. Et si ce texte raisonne avec vous, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Soyez courageux(se).
Car il faut un courage immense pour dire : « Assez ».
Un amour de soi immense à dire : « Maintenant, je me choisis. »