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La personne qui dit « je sais » s’arrête là où elle croit savoir. Celle qui dit « je ne sais pas » s’ouvre à ce qui est

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La posture du sachant

Vous connaissez sans doute des personnes autour de vous qui savent déjà tout, qui ont tout lu, tout vu, tout compris.

Nous ne pouvons rien leur apprendre, rien leur enseigner, rien leur dire de nouveau car elles le savent déjà. Elles ne voient rien de nouveau face à ce qui se révèle car elles le savaient déjà depuis longtemps! Il devient vain de vouloir entreprendre quelque discussion que ce soit sur certains sujets car à coup sûr, elles nous diront « ça fait longtemps que je sais cela : rien de nouveau pour moi! »

Cette posture du « sachant », nous l’adoptons nous aussi. Trop souvent. Quand nous sommes cantonnés, crispés dans notre savoir, quand nous sommes convaincus d’avoir raison, quand nous nous percevons en expert d’un sujet donné, quand nous croyons que nos connaissances nous permettent d’affirmer, de conseiller, de dénoncer, d’argumenter sur ce qui nous apparaît tellement évident.

Chaque fois que nous adoptons cette posture du sachant, nous nous bloquons à l’énergie de la Vie, à son abondance. Notre cheminement s’arrête dès le moment où nous disons « je sais », car alors quelle ouverture avons-nous pour ce mouvement de la vie qui change, se modifie, ondule et s’agrandit à chaque instant?

Nous bloquons ainsi notre propre développement pour rester campés dans notre ego savant.

Pourtant, nous savons si peu de choses au final.

Que savons-nous de ce que la Vie a en réserve pour nous?

Que savons-nous de ce qui va se passer prochainement?

Que savons-nous de notre propre histoire, celle que nous avons créée, modifiée, ajustée au fil des ans?

Que savons-nous des grands desseins de l’Univers?

Que savons-nous de ce qui se passe en coulisse?

Que savons-nous de notre propre planète, de notre système solaire, de notre galaxie?

L’ego affirme sans arrêt « je sais ». Et pourtant, nous ne savons pas. Nous interprétons, cherchons à donner un sens, avançons une tentative de réponse, plutôt que de simplement répondre « je ne sais pas ».

La personne qui dit « je sais » s’arrête là où elle croit savoir. Celle qui dit « je ne sais pas » s’ouvre à ce qui est. Dire « je ne sais pas » est une porte ouverte sur l’infini des possibles.

Et quel pouvoir réside dans le « je ne sais pas »!

Quelle liberté! Quel lâcher-prise!

C’est à ce moment que nous pouvons tout accueillir, sans tenter de lui donner un sens, une tournure, une explication, une excuse, une justification.

C’est dans le non-savoir que réside la véritable connaissance : celle que, quoi qu’il arrive, la Vie s’occupe de tout!

Que nous lui donnions un sens ou pas, que nous comprenions ou pas, la Vie s’occupe de tout : des rencontres que nous ferons dans la journée, des incidents qui se produiront, des deuils que nous aurons à faire, des joies qui nous seront offertes. Tant de choses appartiennent à l’Univers et si peu dépendent de nous!

Pixabay

« Je ne sais pas » ouvre notre cœur à l’immensité de la Vie. C’est un acte de Foi, de confiance, d’abandon libre à plus grand que soi. Et quel repos de ne plus chercher à tout savoir, de ne plus prétendre tout savoir!

L’ego déteste ne pas savoir, mais notre Conscience sait. Et c’est tout ce qui compte. 

© Diane Gagnon Auteur coach conférencière

Le non-savoir peut être considéré comme une ouverture d’esprit face à l’inconnu, permettant de rester humble et de reconnaître que nous ne savons pas tout. Cela peut également refléter une confiance en la capacité de la vie à se dérouler de manière organique, indépendamment de notre compréhension ou de notre contrôle.

La vie est complexe et imprévisible, et il peut être difficile voire impossible de tout savoir ou de tout contrôler. Reconnaître cela peut nous amener à développer un état d’esprit de curiosité, d’ouverture et de respect envers le mystère de la vie. Cela peut également nous encourager à accepter les incertitudes et les changements, et à embrasser la nature dynamique et fluide de la vie.

Cependant, il est important de noter que cela ne signifie pas que nous devrions éviter de chercher à acquérir des connaissances et à comprendre le monde qui nous entoure. La recherche de connaissances et de compréhension est également une part importante de notre développement personnel et de notre croissance intellectuelle. Il s’agit plutôt de reconnaître que même avec tout notre savoir, il y a encore des limites à notre compréhension et que la vie peut souvent prendre des tournures inattendues.

En fin de compte, il peut être bénéfique de trouver un équilibre entre la recherche de connaissances et l’acceptation humble de notre non-savoir, en reconnaissant que la vie est complexe et mystérieuse, et qu’elle peut nous réserver des surprises même lorsque nous pensons tout savoir.

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Publié par Julie Latour

J'aime la spiritualité mais je suis surtout spécialisée en numérologie depuis bientôt 10 ans. Tout comme le célèbre philosophe, mathématicien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent être exprimées par un nombre.Ne sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent révéler des informations essentielles sur notre avenir .

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