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Pour faire cesser la violence dans le monde, cessons-la d’abord en nous.

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La violence en nous.

La violence est un sujet complexe et multidimensionnel qui peut prendre différentes formes, qu’il s’agisse de violence physique, émotionnelle ou verbale. La violence peut être présente en nous en raison de divers facteurs, tels que notre environnement, nos expériences passées, notre éducation, nos émotions et nos réactions instinctives. Il est important de comprendre que la violence n’est pas une caractéristique innée de la nature humaine, mais plutôt un comportement acquis et influencé par différents facteurs.

Bien peu d’entre nous admettrons que nous sommes porteurs de violence au fond de nous. La majorité d’entre nous nous offusquons à la vue de violences perpétrées dans le monde ou chez notre voisin. Nous sommes persuadées que nous ne ferions jamais de telles choses.

Pourtant, la violence prend toutes sortes de formes.

Et si nous voulons la paix dans le monde, il est temps de voir et de soigner la violence que nous portons en nous quand :

• Nous jugeons ce que l’autre a fait

• Nous nous emportons parce que l’autre n’est pas du même avis que nous

• Nous faisons porter le poids de nos exigences sur nos enfants afin « qu’ils réussissent »

• Nous nous impatientons devant la lenteur de nos enfants le matin

• Nous nous impatientons devant la lenteur ou la hardiesse d’un autre automobiliste

Mais la violence la plus sournoise est celle que nous nous portons à nous-mêmes quand :

• Nous ne nous reposons pas tant que tout n’est pas parfait dans la maison

• Nous sommes malades mais nous travaillons quand même

• Nous sommes épuisés mais nous ne nous permettons pas de nous arrêter

• Nous nous jugeons sévèrement quand nous ne sommes pas parfaits ou adéquats

Pixabay

• Nous nous traitons de tous les noms quand nous oublions quelque chose

• Nous ne sommes pas à l’écoute des signaux de notre corps

• Nous ne prenons pas soin de nous

• Nous nous poussons au-delà de nos limites

• Nous disons oui alors que nous voudrions dire non

• Nous nous engageons alors que tout ce que nous voulons c’est d’être tranquilles à la maison

• Nous ne nous permettons pas de nous faire plaisir parce qu’il y a des obligations à remplir

• Nous ne faisons pas les changements nécessaires alors que nous sommes malheureux dans une situation donnée.

Et je pourrais continuer ainsi longtemps. Nous nous traitons avec violence bien trop souvent! 
Et si nous commencions à nous traiter comme nous traiterions notre meilleure amie, ou notre enfant, ou un bébé? 

Et si notre mantra pour les prochains mois était le mot DOUCEUR écrit en toutes lettres partout dans notre environnement?

Pour faire cesser la violence dans le monde, cessons-la d’abord en nous. Car ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est à l’intérieur. Mettons de la douceur dans nos vies, c’est le meilleur antidote à la violence.

Diane Gagnon
Auteur Conférencière..

Il est essentiel de reconnaître et de prendre conscience de la violence en nous, car cela nous permet de travailler sur nous-mêmes et de développer des compétences pour gérer nos émotions et nos réactions de manière non violente.

Voici quelques éléments à considérer :

Notre éducation et notre socialisation jouent un rôle crucial dans la manière dont nous apprenons à gérer nos émotions et à résoudre les conflits. Il est important d’être conscient des modèles et des comportements violents qui nous ont été enseignés et de remettre en question ces schémas afin de développer des attitudes pacifiques.

Les émotions peuvent être une cause de violence si elles ne sont pas gérées de manière appropriée. Apprendre à reconnaître, exprimer et réguler nos émotions de manière saine et constructive est essentiel pour prévenir la violence en nous-mêmes et dans nos interactions avec les autres.

Adopter une communication non violente peut aider à prévenir les conflits et à résoudre les différends de manière pacifique. Cela implique d’apprendre à écouter activement, à exprimer nos besoins et nos préoccupations de manière respectueuse, et à rechercher des solutions qui tiennent compte des besoins de toutes les parties concernées.

Cultiver l’empathie envers les autres peut contribuer à réduire la violence en nous. L’empathie nous permet de mieux comprendre les émotions et les perspectives des autres, favorisant ainsi la compassion et la compréhension mutuelle.

Apprendre des compétences de résolution pacifique des conflits nous permet de trouver des solutions positives et constructives lorsqu’il y a des désaccords ou des tensions. Cela implique d’adopter une approche collaborative, de rechercher le dialogue et de chercher des solutions gagnant-gagnant.

Si vous ressentez des tendances violentes en vous-même et que vous avez du mal à les gérer, il peut être utile de rechercher un soutien professionnel, comme consulter un thérapeute ou un psychologue spécialisé dans la gestion de la violence et des émotions.

Il est de notre responsabilité individuelle de travailler sur nous-mêmes, de reconnaître la violence en nous et de cultiver des attitudes et des comportements non violents. En développant la conscience de nos actions et en cherchant à améliorer notre relation avec les autres, nous pouvons contribuer à construire un monde plus pacifique et respectueux.

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Publié par Julie Latour

J'aime la spiritualité mais je suis surtout spécialisée en numérologie depuis bientôt 10 ans. Tout comme le célèbre philosophe, mathématicien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent être exprimées par un nombre.Ne sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent révéler des informations essentielles sur notre avenir .

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