in

À trop vouloir aider… Plusieurs d’entre nous ressentons un immense besoin d’aider les autres 

Partager

À TROP VOULOIR AIDER…

Plusieurs d’entre nous ressentons un immense besoin d’aider les autres.

Dès qu’ils nous parlent d’un problème, nous nous mettons en mode solution pour les aider à régler plus vite leurs difficultés.

Et même parfois, nous proposons notre aide sans même qu’elle ait été sollicitée! Telle suggestion de lecture, de vidéo, telle ressource ou même parfois, des conseils bien sentis pour que la personne devant nous sache quoi faire !

Bien entendu, il est fort louable d’aider les autres. Notre éducation et notre société valorisent beaucoup cet aspect et plusieurs, comme moi, gagnons notre vie à aider les autres. Mais quand ce besoin est tellement grand qu’il nous cache la forêt, il y a peut-être lieu de revisiter d’où vient ce besoin envahissant, souvent pour soi et pour l’autre, d’aider.

À trop vouloir aider les autres, se pourrait-il que nous évitions de regarder ce que nous-mêmes nous avons besoin de soigner en nous?

Car pendant tout ce temps et cette énergie que nous mettons à vouloir aider l’autre, nous croyons ne pas avoir à regarder en nous ce qui crie, là, ce qui a besoin d’aide en nous et que nous ne voulons pas aider, justement. Nous trouvons plus facile de prendre soin des autres que de prendre soin de nous! Et pourtant, chaque personne qui se présente à nous avec, croyons-nous, un besoin de se faire aider, est AUSSI là pour nous faire voir ce même besoin que nous portons en nous à ce moment-là.

L’autre est là pour nous montrer que les conseils que nous avons envie de lui donner gratuitement, c’est à nous que nous devrions les servir. Que le problème ou la difficulté qu’il vit ressemble drôlement, sous une forme ou une autre, à ce problème ou cette difficulté que nous vivons en ce moment. Et depuis plus de 30 ans que je suis coach, je vous assure que cela s’est toujours avéré juste.

Toutes les images / Pixabay

Notre besoin d’aider l’autre sans qu’il l’ait demandé vient sans doute d’un grand cœur généreux; il vient aussi de notre besoin de nous faire aimer, d’être fiers d’avoir pu aider. Mais il vient aussi de notre orgueil de croire que nous savons mieux que l’autre ce dont il a besoin ou ce qu’il devrait faire.

Et surtout, il vient du fait que, regarder le besoin de l’autre et y répondre, nous permet d’éviter de regarder notre propre besoin… et d’y répondre. Ce qui nous amène même parfois à attendre que quelqu’un d’autre vienne répondre à NOTRE besoin à NOTRE place!

Aider l’autre?

Oui, sans l’ombre d’un doute! Mais s’aider soi d’abord. Se soigner soi d’abord, avec courage, en toute lucidité et avec bienveillance, c’est aussi se permettre de finir par comprendre que l’autre a bien plus besoin de notre bienveillance que de nos conseils ou de notre aide à tout prix.

L’écoute, le geste approprié et silencieux et la douceur font bien plus pour une âme en peine que toute autre aide fournie avec effort et ego.

Auteure du texte : Diane GAGNON
www.dianegagnon.com

5/5 - (4 votes)

Publié par Julie Latour

J'aime la spiritualité mais je suis surtout spécialisée en numérologie depuis bientôt 10 ans. Tout comme le célèbre philosophe, mathématicien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent être exprimées par un nombre.Ne sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent révéler des informations essentielles sur notre avenir .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous ne perdrez jamais si vous vous battez pour la vérité. Vous trouverez la vérité que vous cherchiez ou elle vous trouvera

Votre corps vous enverra des messages jusqu’à la fin de vos jours,  et c’est à nous d’être attentifs et d’écouter