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Nous avons tous connu un jour cette peur du vide, comme l’impression que le tapis glisse sous nos pieds

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LA PEUR DU VIDE

Nous avons tous connu un jour ou l’autre cette peur du vide, comme l’impression que le tapis glisse sous nos pieds.

La peur d’être seul, la peur du manque conditionne longtemps notre vie, jusqu’à ce qu’un jour, peut-être poussés par la grâce, nous osons enfin regarder en face cette peur, toutes ces peurs qui relèvent de la peur de la mort, du néant, de l’anéantissement.

Si nous restons au niveau de notre personnage et que nous laissons le mental prendre les commandes, il est évident qu’une angoisse sourde peut émerger : le mental, l’ego a tellement peur de disparaître car il sait qu’un jour ou l’autre il n’exercera plus son influence tyrannique sur Ce que nous sommes. Alors il crée toutes sortes de scénarios de peur et nous plonge en mode protection et survie pendant des années.

Toutefois, si nous accueillons ces peurs, si nous nous laissons traverser par elles et les observons à partir du point de vue plus élevé de la conscience, nous ne nous sentirons pas menacés, nous n’angoisserons pas car nous voyons que toutes les peurs ne sont que des pensées. Et toutes les pensées finissent par passer.

La peur de vivre d’autres épreuves disparaît car nous reconnaissons alors qu’au sens de la conscience, il n’y a pas d’épreuves destinées à nous faire souffrir, il n’y a que des aiguillages pour nous ramener à Soi, toujours.

Lorsque nous ne voyons pas que la vie conspire constamment pour nous ramener vers soi, nous avons parfois un plaisir coupable à raconter tout ce qui semble aller mal dans notre vie, attirant ainsi encore plus d’événements qui nous semblent fâcheux, désagréables, injustes.

Mais dès que l’on prend conscience que tout fait partie de l’expérience que nous sommes invités à vivre pour nous rappeler qui nous sommes, nous portons une attention spéciale aux situations qui apparaissent sur notre route, puisqu’elles agissent toutes comme des panneaux indicateurs pour nous ramener sur le chemin de la maison.

La peur du vide vient sans doute du fait que nous ne savons pas encore à quel point le vide est plein de vie! La peur de disparaître est une chimère puisque la Conscience que nous sommes ne meurt jamais. Quand nous retournons notre attention en nous-mêmes, une paix de plus en plus grande s’installe, jusqu’à ce que nous y restions à demeure.

Toutes les images / Pixabay

Accueillir ses peurs comme des enfants égarés nous permet de voir à quel point nous vivons dans l’illusion. Bien que nos peurs nous semblent bien réelles, et que les émotions les accompagnant sont vécues dans le corps, on finit un jour par voir que les peurs ne sont que des pensées, fausses, pour la majorité et on les laisse passer sans s’y accrocher.

Faire la paix avec la peur de la mort, sachant que l’on ne meurt pas, apporte un immense sentiment de plénitude.

Être libéré de la peur de la mort, c’est l’une des plus grandes libertés qui soient.

Car une fois libéré de cette peur, il émerge un appétit de vivre inouï, effervescent, infini! Une envie de vivre toutes les expériences pour lesquelles l’élan intérieur se présente, sans se demander si cela se fait ou pas.

C’est l’Amour de la Vie sous toutes ses formes qui prend le dessus, qui goûte tout de la Vie. La Vie devient à la fois incroyablement douce et immensément intense quand on n’a plus peur. C’est ça, vivre libre!

Diane GAGNON Visitez son site : dianegagnon.net

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Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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