Julie Latour
Je t’ai aimé. Je t’aimais au-delà des mots.
Parfois, je sentais que je t’aimais plus que moi-même. Le problème était peut-être là.
Je n’aurais jamais dû te mettre à la première place, parce que tu n’avais pas fait la même chose.
J’ai supporté tellement de choses. J’ai supporté tout ce que tu m’as fait subir. J’ai enduré la tempête d’émotions à laquelle j’étais obligée de faire face.
J’ai supporté les va-et-vient, les hauts, les bas, les «qu’est-ce que nous sommes», les «est-ce que nous serons toujours ensemble», j’ai tout supporté.
Mais je l’ai fait pour toi. Je l’ai fait en espérant, en souhaitant et en croyant vraiment à notre histoire.
Mais maintenant, je ferme la porte aux combats.
Je ferme la porte au blâme.
Je ferme la porte aux mots douloureux.
Je ferme la porte à la violence psychologique.
Je ferme la porte aux allées et venues.
Je ferme la porte aux jeux d’esprit.
Je ferme la porte aux fluctuations émotionnelles de toi et moi.
Je ne peux plus vivre ça. Je ne peux plus te laisser me détruire. Je ne veux plus laisser l’amour que j’ai pour toi brouiller mon jugement sur qui tu es.
Je ne peux pas continuer à me battre pour toi, si tu te bats contre moi. Je ne peux pas continuer à m’attendre à ce que tu sois la personne que j’ai toujours voulue.
Et je ne veux certainement pas continuer à te répondre lorsque tu appelles.
Je ne peux pas continuer à être aspirée dans le chaos et la destruction. Je ne peux pas continuer à revenir en sachant que le résultat sera toujours le même. Je finis toujours seule et blessée.
Je ne peux plus te laisser me faire ça.
Je ne peux pas faire partie de ce jeu malsain. Il est temps de reprendre ma vie en main. Il est temps d’être forte. Il est temps de trouver un bonheur qui ne te concerne pas.
Je t’aimais de tout mon cœur, mais il est temps de fermer cette porte pour toujours.
Par Christie Lynn
