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Quand on est son propre bourreau : le pire bourreau dans notre vie, c’est souvent nous-mêmes

Même si beaucoup ont tendance à pointer les autres pour leurs malheurs ou leurs problèmes, le pire bourreau dans notre vie, c’est souvent nous-mêmes. 

Nous sommes notre propre bourreau lorsque :

• Nous disons oui aux autres sans même nous demander si nous avons envie de dire oui

• Et donc, nous nous disons non plus souvent à nous-mêmes qu’aux autres

• Nous fournissons encore un effort supplémentaire alors que nous sommes épuisés

• Nous rognons sur nos heures de sommeil pour répondre aux attentes que l’on attribue aux autres : patron, associé, collègues, enfants, parents, conjoint, obligations, travail, activités

• Nous dépensons autant ou plus que ce que nous gagnons, nous obligeant ainsi à maintenir un rythme de travail presque inhumain pour répondre à nos faux besoins

• Nous nous conformons aux attentes des autres en niant nos propres besoins

• Nous ne prenons pas soin de nous, de notre corps, de notre âme, de notre conscience

• Nous nous efforçons d’être gentils même avec ceux qui ne le sont pas envers nous

• Nous tolérons des comportements inacceptables de la part des autres sans rien dire pour ne pas créer de conflit ou par peur de ne plus être aimés

• Nous ne prenons pas soin de nos propres traits de personnalité qui peuvent causer problème

• Nous ne prenons pas soin de notre santé ou de notre hygiène de vie, nous faisant passer en dernier dans la liste des priorités

• Nous restons dans une dépendance malsaine envers d’autres personnes

• Nous faisons tout pour les autres en nous oubliant nous-mêmes

• Nous nous en demandons davantage que ce que nous pouvons offrir, omettant que l’on ne peut offrir à autrui ce que l’on ne peut pas se donner soi-même

• Nous n’exprimons pas nos besoins, nos émotions

• Nous refoulons nos émotions, nos réactions ou tout comportement que l’on nous a appris comme étant indésirable, emmagasinant dans notre corps tous ces nœuds qui bloquent notre énergie vitale

• Nous passons plus de temps dans notre tête que dans notre cœur

• Nous nous valorisons d’être toujours occupés, de travailler fort, de ne pas avoir une minute à soi

• Nous ne nous accordons jamais de moments de repos, de solitude, de détente, de recueillement, de silence

• Nous ne savons pas mettre nos limites, nous affirmer, dire non, nous faire respecter et nous nous soumettons

• Nous laissons les autres décider pour nous, nous dictant quoi porter, qui voir, à quelle heure rentrer, comment se comporter (on n’a qu’à penser aux restrictions « sanitaires » actuelles)

• Nous nous soumettons plutôt que de nous tenir debout

Mais surtout, nous nous infligeons une violence impardonnable en refusant d’assumer notre véritable Nature.

Nous n’assumons pas la toute Puissance de ce que nous sommes, nous mettons de côté notre créativité, nous n’écoutons pas notre intuition, nous avons oublié la connexion avec la Source, nous ne faisons pas silence pour prendre le temps d’écouter le chant de notre âme, pour découvrir la beauté de nos propres couleurs. Nous nous maintenons ainsi en mode survie, oubliant que l’on se meurt lentement à force de survivre.

Il est plus que temps de nous débarrasser de ce bourreau que nous maintenons dans notre vie, souvent à notre propre insu.

Si notre vie manque de douceur, c’est que notre bourreau est encore beaucoup trop actif. Mettons-le au chômage. Il est révolu le temps où notre orgueil prenait trop de place. Le moment est venu de faire toute la place à notre cœur, à l’Amour, à la douceur. Ça suffit de se traiter comme si nous étions notre pire ennemi! Nous devons prendre soin de nous au moins autant que nous prendrions soin de notre meilleur ami.

On peut faire la liste de tous ces moments où nous manquons cruellement d’Amour envers nous-mêmes et décider, un par un, de les transformer en gestes d’Amour envers soi. Il faut prendre du temps pour soi, pour s’arrêter, s’observer, observer nos comportements automatiques et remettre en question nos actions, nos décisions. Avant chaque prise de décision, avant chaque action, demandons-nous « pourquoi » nous nous apprêtons à faire CE choix, à poser CE geste.

Avec cette nouvelle vigilance constante, nous en viendrons à débusquer les moments où le bourreau est à l’œuvre, incognito, parfois depuis des dizaines d’années.

L’ère du bourreau intérieur est révolue. C’est ainsi que nous créerons la fin de l’ère du bourreau extérieur. C’est maintenant l’ère de la douce sagesse, où nous apprenons à être bons envers nous-mêmes et à répandre cette bonté dans le monde. C’est le temps de s’aimer.

©Diane Gagnon

Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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