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Pour toutes celles qui doutent… Aimez vous, aimez votre corps…

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Pour toutes les femmes qui doutent… Aimez vous, aimez votre corps…

Vous êtes toutes magnifiques

AIMER SON CORPS

Elle ne regardait pas son corps depuis bien des années,

Car il était bien loin des standards que la société offrait.

Depuis l’adolescence, elle avait donc déserté ce corps qu’elle jugeait ne pas être assez parfait,

Voire même laid…

Au début de chacune de ces journées quand elle voyait les publicités,

Un petit peu plus encore, elle s’en éloignait et le délaissait …

Il était bien trop douloureux de regarder ses jambes, son ventre, son visage, ses parties génitales ou même sa peau ;

Car rien pour elle, n’était jamais assez beau…

Rien en elle ne ressemblait à tout ce qu’elle voyait sur les papiers glacés ;

Rien en elle n’était comme ces femmes affichées et placardées dans les gares, les aéroports, ou les supermarchés.

Mais ne pas regarder ce qu’elle était, lui en coûtait un peu plus chaque jour ;

Car elle s’était comme cela coupée d’elle-même pour toujours.

Le fait de s’éloigner de la vision de son corps la conduisait irrémédiablement vers une lente mort…

Elle se distanciait comme cela de sa nature profonde et de son trésor, qui pourtant logeait dans son corps.

Et oui… Elle perdait de cette manière, une à une ses sensations.

Elle perdait le lien avec elle-même et avec sa propre maison.

Elle perdait tout lien avec sa nature et sa terre.

Elle perdait toute connexion avec son corps de chair, qui pourtant était fait de la même matière que la Terre-Mère.

Elle perdait en fait, le lien avec ce qui anime le monde,

Qui pourtant se cachait dans sa grotte profonde…

Un matin, déprimée, elle comprit que sa vérité devait se cacher dans ce corps délaissé…

Mais se mettre en lien avec son corps, elle qui s’était toujours sentie comme trop ronde,

C’était comme se mettre en lien avec la douleur du corps du monde…

C’était un chemin qui n’allait pas être facile ;

Et qui allait la mettre en face de toutes ses blessures et ses démons infantiles.

Mais bien qu’elle l’ait réprimé, elle n’avait pas pu l’altérer.

Son Corps était donc loin d’être mort…

Son intellect avait pu la manipuler toutes ces années ;

Sa conception avait pu être troublée…

Mais un beau jour ce corps lui a présenté l’addition brute,

De ce qu’elle avait refoulé toutes ces années de lutte…

Comme tous les corps, son corps n’avait accepté aucun compromis.

Il lui a alors présenté toute la vérité, jusqu’à ce qu’elle arrête de fuir SA propre vérité…

Elle arrêta donc de retenir son souffle …

Elle respira et arrêta la malbouffe…

Elle arrêta de contrôler son corps pour qu’il soit parfait …

Et elle retrouva sa fluidité…

Elle se mit enfin à se regarder

Et vit enfin sa beauté…

Pas une beauté plastique, mais la beauté de la vie qui dans ses veines circulait ;

Et qui irradiait tous ceux qui l’entouraient.

Caroline Gauthier

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Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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