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Il y a des moments douloureux dans la vie qui nous font chavirer en un claquement de doigt

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douloureux dans la vie
Pixabay

Il y a des moments douloureux dans la vie qui nous font chavirer en un claquement de doigt.

Ces moments nous font tomber à genoux.

Et la douleur nous écrase tellement que son poids nous laisse à terre, comme incapables de nous relever.

On a l’impression de tomber dans un trou, que le puits est sans fond, et qu’on ne pourra jamais retourner à la surface.
Que c’est au-delà de nos forces.

Pourtant certains essayent, ils tentent de donner le change et de faire bonne figure, il ne veulent pas jouer les victimes et pour cela endossent un costume de super héros mal taillé, car la douleur reste coincée en eux.

D’autres se laissent choir au sol et se complaisent dans le rôle de celui qui a été bafoué par la vie.

La douleur est pourtant supposée être comme les autres émotions.
Un passage transitoire.

En remuant tout le temps le couteau de sa plaie, c’est-à-dire en lui accordant toute la place dans notre vie et/ou en ne lui en accordant aucune, la douleur reste là, et on ne permet pas à l’émotion de faire son travail :
Mettre en mouvement la tension interne vers l’extérieur.

C’est là tout le sens du mot émotion, la mise en mouvement, le fait de faire sortir de soi cette tension qui nous tombe dessus.
Si le mouvement reste perpétuellement en soi, que ce soit parce qu’on bloque dessus ou qu’on le cache en soi, il n’est alors plus une émotion, mais se transforme en un état d’âme.

Se sentir reconnu et accepté dans son émotion, par rapport au moment où la douleur s’est faite est un besoin indispensable. Ce moment-là n’a pas été de notre responsabilité.

Néanmoins, il est bon de prendre sa responsabilité d’avoir fait le choix, même s’il est inconscient et lié à nos blessures d’âmes, de réagir d’une façon plutôt qu’une autre.
La blessure n’est pas de notre responsabilité, seule l’est notre façon d’y réagir.

Et c’est cette façon de réagir, de percevoir notre douleur qui nous permettra ou non de nous relever.

Quand une douleur nous tombe dessus, il est nécessaire d’accepter notre vulnérabilité et d’être doux avec soi.

Mais quand l’orage est passé, encourageons-nous à ne pas tomber de nouveau en nous laissant bloqués dans son énergie.
Ne laissons pas la douleur nous détruire et nous faire devenir ce que nous ne sommes pas.

La douleur est une émotion qui nous ramène au passé, elle ne peut pas être la base de notre vie.

Il est urgent d’exprimer ce passé qui nous envahit et nous retient en arrière.

  • Alors.
  • Pleurez.
  • Hurlez.
  • Exprimez toute votre peine et votre rage.
  • Le coeur et le corps ont besoin d’exprimer.
  • Videz le trop plein.

Puis quand les soubresauts s’apaisent, que votre cœur et votre corps se trouvent groggy, prenez soin de vous.
Ralentissez la cadence du quotidien.
Accordez-vous un temps de convalescence.
Et remplissez-vous de bon, de joyeux et de beau.
Prenez un bon bol d’air.
Allez marcher dans la nature.
Regarder quelque chose de drôle.
Dansez, Chantez, Cuisinez la musique à fond.
Faites-le tous les jours s’il le faut.

Tout ceci ramènera votre corps et votre coeur au présent.
A ce présent où l’on peut retrouver l’envie de se relever.
A ce présent où tout est malgré tout toujours possible.
C’est dans ce présent que vous pourrez vous défaire des liens qui vous retiennent à un passé douloureux.
C’est dans ce présent que l’on peut prendre de nouvelles décisions qui certes parfois sont difficiles à accepter, mais qui sont parfois les seules capables de redonner la place à notre âme.

Quand une âme peut enfin reprendre sa place, le coeur s’allège. Au départ c’est un mouvement léger de retour vers soi qui vient contrebalancer la violence de l’émotion douloureuse qui s’est exprimée vers l’extérieur.

L’émotion a besoin de sortir vite.
L’âme revient, elle, a pas feutrés.
Faites confiance au processus.

L’âme revient toujours dans ces instants de silence après l’orage. Restez à son écoute. Dans cet instant présent.

Car c’est dans ce présent où l’âme reprend doucement ses droits, que l’on peut puiser la force de continuer et d’aller de l’avant.

Dans ce présent qu’on crée de meilleurs lendemains.

Dans ce présent que se trouve notre capacité à nous relever.

Carine Lavigne

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Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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