Clément Artois
Peut-être suis-je trop vieux pour m’en soucier…
Ou peut-être encore trop jeune pour comprendre pleinement que ce ne sont pas tant les années qui passent, mais bien les gens.
Et il est inutile de vouloir les retenir dans nos vies, car ils passeront, avec ou sans nous.
L’acceptation du temps qui passe
C’est peut-être pour cela que je n’ai aucun mal à dire que j’ai 50 ans.
Ou comme aimait à le dire mon père : « un demi-siècle » !
Et quel siècle !
Une vie marquée par des souvenirs, bons et mauvais
Tant de choses se sont passées en 50 ans : des moments heureux, des moments plus difficiles, des victoires, des défaites, des rêves accomplis et d’autres qui se sont envolés.
Et au final, on se rend compte qu’on ne retient que ceux qui comptent vraiment.
L’empreinte du temps
Il ne sert à rien d’essayer d’oublier, car le temps ne pardonne pas.
Cela se voit sur notre visage, dans notre corps, à travers notre attitude, notre joie ou notre tristesse.
Cela se perçoit dans la présence d’amis ou dans l’absence de ceux qui sont déjà partis.
La certitude des retrouvailles et l’incertitude de la vie
Dans cette vie, nous avons la certitude que nous nous retrouverons tous un jour, mais aussi l’espoir que nous vieillirons ensemble.
Et bien sûr, il y a l’incertitude de la vie elle-même…
Les moments qui façonnent notre existence
Ces 50 ans sont remplis de conversations, de fêtes, de voyages, de souvenirs partagés.
Atteindre cet âge, c’est avoir beaucoup d’histoires à raconter, mais aussi tellement d’autres à oublier…
L’importance des amis et de la famille
Avoir 50 ans, c’est avoir des amis qui ne nous laissent jamais oublier nos histoires.
C’est aussi avoir une famille qui nous aide à nous souvenir de l’essentiel.
C’est avoir des neveux qui taquinent notre mémoire défaillante.
Et c’est avoir des parents qui, malgré tout, nous voient encore comme leurs enfants.
La vie commence-t-elle à 50 ans ?
Quoi qu’il en soit, avoir 50 ans, c’est comme penser que la vie commence réellement à cet âge-là.
Mais c’est également prendre conscience que tout peut s’arrêter à n’importe quel moment.
Profiter de la vie, chaque jour
Et puisque la vie est fragile, la seule façon de vraiment en profiter est de la vivre pleinement, en étant reconnaissant pour les chances qui se présentent à nous et qui rendent les choses plus faciles.
La famille, un mérite ; les amis, un choix
Avec le temps, on comprend que la famille nous est donnée par mérite, par les liens de sang.
Mais les amis, eux, sont le fruit de nos choix, et il est primordial de les chérir à chaque instant, à chaque âge de la vie.
La gratitude, une forme d’amour
Être reconnaissant est une autre forme d’amour.
Et aimer, finalement, n’a pas d’âge.
