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Tout est compliqué, je suis perdu dans ma vie.

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perdu dans ma vie

« – Tout est compliqué, je suis perdu dans ma vie.

Il y a un fossé entre ce que j’aimerais pour moi et ce que je « dois » faire.

– Envisages-tu la possibilité que tu n’as jamais été moins perdu qu’en ce moment ou tu admets, enfin, être perdu ?

– Je ne sais pas c’est très dur, car je dois tenir plusieurs rôles. Celui de mère, celui qu’exige mon métier, celui de compagne, d’amie… tellement de choses à porter…

– Ces rôles sont ceux que tu souhaites tenir face au monde, c’est ton « Moi adulte », mais au delà de ça demeure un « Moi enfant », profondément et dramatiquement blessée, qui a toujours été, qui commence à se manifester, et que tu t’obstines à réprimer.

– Hahaha, mais c’est de la psychologie de comptoir, l’enfant intérieur, tout ça !!! Arrête stp…

– J’aime beaucoup l’appellation « psychologie de comptoir », car c’est dans cette case que l’on place toutes les solutions faciles et trop évidentes, que finalement nous éliminons, car il est pour nous impossible que la solution à nos maux soit aussi facile. Nous nous croyons tous terriblement complexes, et ce principalement car nous ne nous sommes pas compris nous-mêmes, et n’avons pas démêlé cette pelote d’émotions et de sentiments réprimés.

Ainsi, toute tentative de démêlage ou de cartographie du problème, paraît si simpliste pour un être aussi complexe que nous croyons être. Notre ego classe donc ces tentatives d’approches du problème de fond dans la catégorie « psychologie de comptoir » pour ne pas faire face, et chercher des solutions dont la complexité est à la mesure de ce que notre l’extraordinaire façade que nous nous sommes inventés…

– (long silence)

– Tu veux sauver un édifice construit de toute pièce qu’on pourrait appeler le « le Moi adulte » (ton identité sociale et tes rôles) construit sur un champ de bataille à l’allure de charnier qu’est ton enfance.

L’édifice se fissure prend l’eau, et tu t’affaires démesurément à remplacer les tuiles et colmater les fuites alors que ton terrain s’affaisse, et que des cadavres brisent la chape que le « Moi adulte » a coulé sur cette enfance. Le bateau coule, et toi tu veux sauver l’argenterie…

– Mais que dois-je faire alors ?

– Surtout rien… il est urgent d’arrêter de « faire ». D’arrêter cette gesticulation, et d’observer ce qui se joue en Toi. D’accepter la réalité de cette chape que tu as un jour coulée à tes 19 ans pour « pouvoir continuer à vivre » et « avancer ». Ta baraque se casse la gueule, car tu as négligé le terrain, et ton enfant intérieur, ton « Moi enfant » crie, et demande à être entendu, et ton « Moi adulte » le réprime, pour d’illusoires responsabilités.

Alors je t’en prie, surtout, pour une fois, ne fais RIEN. Où alors, pose toi et regarde enfin cet enfant intérieur dont tu as décidé de nier l’existence depuis 20 ans pour ne plus entendre ses traumatismes.

– Stephan Schillinger Voir son site : www.curieuxhasard.com/

Bio : Passionné de spiritualité et de psychologie jungienne, il propose un accompagnement personnalisé, nourri par plus de vingt années de cheminement spirituel, à travers la méditation, le jeûne, et plus de 15 années d’enseignement initiatique, spirituel, et chamanique.

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Publié par Clément Artois

Clément a toujours été très empathique et possède de grandes capacités d'écoute, lorsque les gens ont besoin de conseils dans leurs relations, c'est toujours vers lui qu'ils se tournent.

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