Clément Artois
Parfois, nous investissons énormément de temps et d’énergie à chercher des opportunités qui n’existent tout simplement pas. Il y a des destins impossibles, des personnes qui ne conviennent pas à notre vie, et des chemins qu’il vaut mieux éviter.
Il est évident que rarement nous atteignons notre destin dès la première tentative, et il est bénéfique de se perdre de temps en temps.
Ouvrir des portes pour ensuite les refermer nous permet d’acquérir de l’expérience, de découvrir qui peut réellement s’intégrer dans notre vie et qui ne le peut pas. Cette démarche doit être entreprise sans peur, avec équilibre et une attitude adaptée.
Lorsqu’une porte qui nous a apporté du bonheur se referme, on dit souvent qu’une autre s’ouvre.
Cependant, nous ne sommes pas toujours capables de la voir, car nous passons la majeure partie de notre temps à nous lamenter sur la porte fermée à double tour, en ayant perdu la clé.
Les psychologues et les sociologues se sont longtemps interrogés sur les raisons qui poussent les individus à choisir un chemin particulier plutôt qu’un autre.
On dit souvent que nos choix définissent qui nous sommes, mais en réalité, de nombreux mécanismes qui nous dirigent restent inconscients. C’est une invitation à réfléchir sur cette notion.
Parfois, ce qui semble être une porte ouverte peut en fait être un mur à franchir. Le dicton populaire affirme que lorsque nous perdons une opportunité, une autre se présente. De même, on entend dire que le bonheur est comme un papillon : si on le poursuit ardemment, il nous échappe, mais en restant calme, il vient naturellement à nous. Toutefois, si nous nous en tenons strictement à ces principes, nous pourrions penser que le bonheur et les opportunités surgissent de façon presque magique, sans notre implication.
Lorsqu’une porte se ferme, nous avons tendance à nous attarder longuement sur les regrets.
Mais peu de gens réagissent immédiatement pour repérer d’autres chemins ou choix meilleurs. Pour mieux comprendre cette dynamique, il est intéressant de se plonger dans le livre intitulé « The Art of Choosing » (L’art du choix) de la psychologue Sheena Iyengar.
La Docteure Iyengar, aveugle, a fait face à une situation où sa famille et sa culture prévoyaient de décider de son mariage. Elle avait également l’idée qu’elle ne pourrait jamais échapper à ce cercle, à cette contrainte personnelle. Cependant, grâce à ses études universitaires, elle a réalisé que les autres n’avaient pas le droit de prendre des décisions à sa place.
Les portes que les autres referment sur nous peuvent être des obstacles que nous avons le pouvoir de surmonter. Aujourd’hui, Sheena Iyengar est une référence en matière de psychologie du choix personnel.
Recommencer quand de nombreuses portes se sont fermées
Il est possible qu’à un moment donné de notre vie, nous prenions une décision qui ne s’avère pas être la meilleure, et cette situation peut durer longtemps, suffisamment pour nous faire croire que c’était notre destin définitif.
Cependant, ce n’était pas le cas, et derrière cette porte, se trouve désormais le vide et les échos de nos tristesses passées. Il peut s’agir d’une relation, d’un travail ou d’une amitié qui s’est mal terminée.
Le destin n’est pas quelque chose que nous devons simplement observer, mais plutôt quelque chose que nous créons avec détermination et courage, en choisissant soigneusement les portes qui nous conviennent le mieux.
Maintenant que nous savons que la fameuse « porte de secours » ne s’ouvre pas immédiatement, nous réalisons que le véritable bonheur se trouve dans un labyrinthe de portes à traverser.
Voici quelques clés pour trouver le chemin le plus approprié :
- Aucun chemin choisi au cours du voyage de la vie n’est vain. Plutôt que de regretter d’avoir ouvert une porte qui nous a conduit à un conjoint, un projet ou à vivre des frustrations plutôt que des joies, il est essentiel d’accepter ce que nous avons vécu comme une précieuse leçon.
- Chaque cicatrice nous enseigne quelque chose, et chaque chemin que nous empruntons est une invitation à « commencer à nouveau ».
Il est donc important de tirer des enseignements de nos expériences passées, car elles contribuent à notre apprentissage et à notre croissance personnelle. Chaque porte que nous ouvrons peut nous offrir des leçons précieuses qui nous guident vers le chemin le plus épanouissant et le plus significatif pour nous.
Toute cicatrice apprend, et tout chemin suppose une invitation à «recommencer à nouveau».
Il faut comprendre qu’une fois quelque chose se termine, le bonheur ne revient pas automatiquement. Nous devons passer par une phase de reconstruction, de reconnexion avec nous-mêmes, et fermer cette porte étape par étape, de manière adaptée à notre propre processus.
À un moment donné, nous nous sentirons prêts. Plutôt que de regarder en arrière, nous ressentirons à nouveau l’appel à avancer, nous retrouverons le désir de rêver, de marcher avec plus d’assurance et de sagesse.
Il n’existe pas de chemin « idéal » avec une clé vers un bonheur permanent ou une solution à tous nos problèmes.
Le véritable apprentissage et les réponses se trouvent dans le voyage lui-même, et les moments de joie alternent avec ceux de tristesse.
Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’être plus réceptifs et surtout plus courageux pour explorer tous les sentiers qui s’offrent à nous. Chaque chemin nous offre des leçons précieuses, des expériences enrichissantes et des opportunités de croissance personnelle.
La vie est une série d’explorations et de découvertes, et c’est en embrassant cette aventure avec courage et ouverture que nous trouvons le sens profond de notre existence. Les joies et les défis se succèdent, et en restant réceptifs à ces fluctuations, nous pouvons saisir pleinement chaque instant et en tirer le meilleur parti.
Dans ce cheminement, il est important de ne pas se laisser enfermer par les échecs passés, mais de les considérer comme des étapes nécessaires pour grandir et évoluer. En embrassant cette perspective, nous adoptons une attitude plus positive et sereine face à l’avenir, prêts à affronter les nouvelles portes qui se présenteront à nous. En faisant preuve de courage, d’ouverture et de persévérance, nous nous lançons avec confiance dans cette exploration continue, en quête de notre épanouissement personnel et du bonheur authentique.
TRES SIMPLE TRES BENIFIQUE LE PRE REQUI NOUS BRIDE ET NOUS DEROUTE
Porte à réfléchir
Il y a quand même des façons de devenir plus conscient de nos choix. Il y a des portes qu’on a pas envie d’ouvrir. Ce n’est pas qu’une fois de temps en temps et ou suite à des blessures qu’on doit apprendre à se recentrer. À tout les jours on peu le faire. À tout les jours ont peut devenir plus fort. Se recharger, se ré-énergiser. Tout le monde peu apprendre à recharger ses chakras, il suffit de mettre ses mains dessus et de leur envoyer de l’énergie.
» Si la porte ne s’ouvre pas, c’est tout simplement parce que ce n’est pas votre chemin « . Comment savoir si ce n’est pas notre chemin si on ne sait même pas ce qu’il y a derrière la porte? Si cette porte est devant nous c’est qu’il y a sans doute une raison et moi si je trouve pas la bonne clé pour l’ouvrir cette porte bah j’ai juste à la défoncer. Quand on est déterminé et qu’on sait ce qu’on veux, il y a toujours un moyen d’ouvrir cette porte. C’est comme si votre article dit que : » Lorsqu’on est devant un grand obstacle on doit reculer ou trouver une autre possibilité. » C’est pas tout à fait vrai. Il y a le moyen de le surmonter tel quel, il faut juste apprendre à être objectif pour être en mesure de mieux voir ce qu’on ne fait pas de correct pour l’ouvrir cette porte. On peut provoquer son ouverture avec le « Lâcher prise » et en fonçant dedans tout simplement sans se poser de question.
Il arrive que par méchanceté l’on quelqu’un décide de vous bloqué la voie au niveau psychique. Dans ce cas que diriez vous donc? A mon avis le titre de l’article doit être évoqué avec un certain recul.
je vous prie de me montrer la meilleure façon de se protéger contre les attaques qui empêchent l’avenir heureux.
A la lecture de cet article je ne serai pas si critique, ni virulente que les commentaires ci-dessus.
Chacun le prend comme il le sent, si il trouve cela absurde c’est peut-être qu’il ne s’est pas trompé dans son choix de porte et c’est très bien pour lui. Pour ma part j’en ai fermé une que je regrette maintenant et que celle que j’ai ouverte ne m’apporte pas ce que j’en attendais, aurais-je le courage de la fermer pour réessayer d’ouvrir la première l’avenir me le dira. J’aime bien ce principe de porte, c’est comme dans nos cerveaux quand on a souffert enfant, on ferme bien la porte à clé et on jette cette clé pour oublier
A réfléchir on peut l’appeler « porte » ou lui donner un autre nom
Les portes ça se ferme ,aussi vite que de les ouvrirent, des fois il y à des courants d’air.se ferme mal ! Reste ouverte !avec où sans serrures, laissons leurs ce rôle purement mécanique, devant, derrière là porte, ont rentre, ont sort, dans toutes les situations, des émotions ,une porte est représentative d’événements ,chacun a soit même et c’est bien de disserter sur chaque porte, une façon de remonter le temps.
Dans tous les cas une position d’attente qu’elle s’ouvre ou l’ouvrir ,quelque soit le sens ,ont rentre où ont sort .
Les portes ne devraient pas exister et si il avait pas de porte les labyrinthes entre entrée et sortie la je sais pas quel serait nos choix..